lundi 23 juillet 2018

La tête dans les nuages

De manière tout à fait imprévue, j'ai jailli de ma tanière, comme un russe de son isba après six mois d'hiver, pour une partir en promenade dans mes chères montagnes Pyrénéennes.
En partant ce dimanche en début d'après-midi, je ne m'attendais pas à faire un grand tour, juste de quoi prendre un peu l'air.
Comme d'habitude, j'ai tiré tout droit par les virages tortueux des Piémonts en direction d'Arudy, puis vers le Col de Marie Blanque.
Voyant les nuages s'amonceler dangereusement, j'ai enfilé un pull sous mon cuir avant de faire la grimpette.
Ce versant du col est particulièrement lumineux car exposé sur toute la vallée d'Ossau. De plus, il laisse un répit aux cyclistes en offrant un magnifique plateau verdoyant, le Plateau du Bénou, départ de nombreuses balades de moyenne montagne, avant le ressaut final vers le sommet.
Les nuages créaient une ambiance du bout du monde, atmosphère déjà vécue quelques jours auparavant au cours d'une balade au Pic d'Escurets.







Après une brève halte au sommet, je continuais mon chemin en descendant l'autre versant, plus austère et plus rude pour les grimpeur car il est direct et beaucoup moins riant. La route est bordée de forêts humides et la vue porte moins loin. Point de vallée ni de hauts sommets pour attirer notre regard. Au contraire, l'attention est portée sur la route. La chaussée irrégulière et le gravier n'invitent à guère de fantaisies.
L'arrivée à Escot, croisée vers d'autres variantes que je ne manquerai pas d'emprunter à d'autres occasions, est le terme de cette descente.
Le retour se fera par Oloron Saint Marie, puis par une charmante route secondaire, par Lasseube, route vallonnée offrant de belles perspectives.
Toujours attiré par les variantes, j'ai tendance à suivre de petits chemins qui, souvent mal indiqués, n'aboutissent qu'à des impasses scabreuses, tels que des sentiers peu ou pas carrossables et étroits.
Le demi-tour est très souvent délicats. Cette fois-ci cela m'a valu un poignet tordu, à vouloir retenir ma moto d'une chute (entorse?).
A l'occasion de l'un de ces détours, mon regard est ici attiré par un petit pont enjambant un bras de rivière, entrée d'un joli domaine. Le chemin est particulièrement caillouteux mais je décide avec difficulté d'y béquiller ma monture, le temps de prendre des photos.

Le retour se fera sous les meilleurs auspices en attendant la prochaine balade et un rétablissement de mon poignet endolori.

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