jeudi 15 août 2019

Aller (et retour) au Col du Tourmalet

août 15, 2019 0
Hier, c'était mon premier jour de vacances et je souhaitais la vivre en beauté en faisant un tour du côté du Tourmalet.
C'était également l'occasion de tester ma bécane après l'installation du pignon de sortie de boite de 19 dents, histoire d'apprécier cette modification sur des routes de montagne.
Après un matin ensoleillé mais frisquet, digne d'un mois d'octobre, je fais escale chez Paul et Alex mes mécanos préférés à Bagnères de Bigorres (Moto Passion 65 pour ceux qui ne le savent pas encore 😅), pour un petit bonjour avant d'entamer l'ascension du fameux col.
Ce versant par Saint Marie de Campan et la Mongie n'est pas le plus beau, loin s'en faut, à cause des aménagements et infrastructures dédiés au sport d'hiver...
De plus, en ce mois d'août, les routes sont très chargées, cyclistes, voitures et motos encombrent ces virons au point qu'il est difficile de profiter du paysage.
L'arrivée aux abords du col donne lieu à la traditionnelle pose aux photographes en embuscade sur le bord de la route.😎
Le col est très encombré de voitures et de cyclistes exténués mais heureux. Je ne m'y attarderai pas et tente de trouver un coin tranquille pour un picnic.
Je trouverai refuge quelques kilomètre plus loin après Barège dans un petit village (Sers où j'avais déjà pris des clichés lors d'une précédente virée.

Une pause que j'ai appréciée avant de tenter de repartir au guidon de ma belle.
C'était sans compter sur le sélecteur de vitesse qui se déloge du carter...😤🔥 💥👎🏼
Bloqué sur le premier rapport, la seule solution qui se présente est d'aller à nouveau rendre visite à Paul.....soit à 40 kms avec un col à franchir.....à 25 kms ! 🐢🐪
Séquence Laurence d'Arabie à dos de chameau.
Autant dire que le style de ma moto et le peu de dignité qui me reste en ont pris un coup dans l'aile!
L'ascension est longue et laborieuse sous le regard interrogateur des marcheurs et des cyclistes que je double (quand même!), mais qui me doubleront dans la descente...("ça roule pas vite ces vieilles motos..."). Paul observera avec humour que cette expérience ne lui aura pas fait une bonne pub!
A l'arriver au col, je prends une seconde salve de photos, le mode "sport" étant superflu, les photographes pouvaient opter pour la pose longue sans risque de flou de bougé!
Après 1 heure et demi pour faire ces 40 kms, j'arrive au garage qui s'active comme une ruche.
Sans trainer, il prend en charge ma bécane et après avoir démonté le carter, il découvre le coupable, l'extrémité interne du sélecteur est rompue (pièce défectueuse), ce qui explique le bruit insolite que je pouvais entendre auparavant.
Avec les congés du fournisseur, la moto est immobilisée pour le reste du mois d'août.
Adieu, veaux, vaches et cochons, moi qui projetais d'emprunter quelques jours plus tard les routes d'Espagne à son guidon.
Le retour se fera en taxi la queue entre les jambes si je peux dire.
En conclusion, pour en revenir au pignon, le plaisir est intact en montagne et la moto est beaucoup plus agréable dans les grandes lignes droites. Une moto plus polyvalente et homogène. Elle s'acomode aisément d'un 100-110 sans souffrir, même si ma vitesse de croisière reste un bon 80 km/h.
Pour l'heure, je me sens tout nu sans ma monture...